La galerie Gérald Leroy-Terquem présentera une vingtaine d’œuvres de Jeremy Liron, jeune peintre de 25 ans.
Du 30 août au 30 septembre 2005
Vernissage le 8 septembre
à partir de 19H
Lieu :
Galerie Gérald Leroy-Terquem
21 rue Dauphine
75006 Paris
Horaires :
Du mardi au samedi
De 14 à 19H
« Jérémy Liron travaille déjà depuis plusieurs années à la genèse d’un univers cohérent à partir d’éléments du réel : escaliers, portraits, intérieurs, multipliant les points de vue, toujours de même facture dans le même format carré et avec une maîtrise des plus certaines. Toutes ses toiles, outre leur réussite plastique, posent cette même question : Qui observe ? Qui est observé ? Qu’est-ce qui est observé ? C’est devenu un lieu commun aujourd’hui que toute représentation est un « paysage intérieur », pourtant nous savons que nos corps sont composés de cellules sans que cela nous fasse abandonner toute recherche quant à son fonctionnement, c’est notamment vrai dans la recherche concernant le fonctionnement cérébral. Jérémy Liron, en artiste, assumant les questions que posent le monde et sa subjectivité, convoque Kant qui définit le sublime (posé ici comme postulat de la quête ultime de l’artiste) comme quelque chose d’indéterminé qui « peut être déterminé à travers le divers des phénomènes par lesquels il nous apparaît ».
Il peint des éléments de notre monde contemporain et les choisis pour leur indétermination, leur étendue sans restriction référentielle, vaste. Nulle vision symboliste, allégorique, Jérémy Liron veut atteindre à une double vérité, celui du lieu et une vérité picturale. En effet, il est peintre avant toute chose, la peinture est sa terre. Ainsi peut-elle être la nôtre.
Ce n’est donc pas seulement à un jeune artiste possédant, comme peu, un véritable talent que nous avons affaire. Il est aussi au cœur d’une réalité qui fait notre quotidien (absorbant inconsciemment notre passé) tout autant qu’il a le courage d’accepter l’héritage d’une réalité esthétique sans cesse en mouvement qu’il ne faut en aucun cas capturer mais dont il faut, au contraire, épouser la courbe. »
Philippe Blanchon
Contact presse :
Gemma Cervadoro
Tel : 01 43 54 14 06