1) Les chiffres-clés du placement des jeunes diplômés
D’une année sur l’autre, les données sont globalement stables, 4 diplômés sur 5 sont sur le marché du travail. Lorsqu’on étudie les comparaisons hommes/femmes, le taux des hommes atteint un niveau élevé de 84% alors que celui des femmes pourtant en croissance de deux points reste en retrait à 77%.
Département par département, on constate de faibles variations pour le génie civile et urbanisme, génie mécanique construction et les départements tournés vers les technologies de l’information. A l’inverse, les diplômés des sciences et génie des matériaux semblent plus actifs sur le marchés du travail (+14%) alors que ceux de biochimie au contraire se sont davantage orientés vers la poursuite d’études (-12%).
A la différence de la précédente enquête, le taux de réussite dans la recherche d’emploi est en amélioration significative (+22% en moyenne) sur un marché de l’emploi pourtant atome. La totalité des départements profitent de cette embellie du marché du travail mais à des degrés divers (près d’un biochimiste sur deux est en difficulté). En dépit d’une amélioration conséquente (+29%), les sciences et génie des matériaux restent en retrait par rapport à la moyenne générale : ceci accrédite l’observation d’un déséquilibre persistant entre l’offre d’ingénieurs matériaux et la demande.
La durée moyenne de recherche d’emploi est en augmentation : la moyenne INSA est pour cette promotion de 3,4 mois soit trois fois plus qu’en 2000. Alors que cette moyenne se dégrade, quelques départements améliorent toutefois leurs scores : les sciences informatiques et les sciences génie civile sont en adéquation aux besoins du marché.
2) La situation professionnelle des jeunes ingénieurs
Le taux moyen de CDI est de 73% contre 91% pour la promotion 2000. Les ingénieurs étaient épargnés par la précarisation des emplois et ce n’est plus aussi vrai qu’auparavant.
Cependant, l’attraction de Rhône Alpes se confirme (42%) soit le même taux que l’an dernier alors que celle de la région parisienne continue de diminuer avec 25% contre 29% l’année précédente.
Le salaire médian revient au niveau de celui des promotions 2000 et 2001, soit 30K€ par an. On constate une certaine uniformisation, excepté pour les sciences biochimie, génie civil et urbanisme et génie énergétique traditionnellement plus faibles : les tailles des organismes employeurs ne sont pas étrangères à cette situation.
Quant aux emplois à l’étranger, ils reviennent à leur niveau antérieur (8%). Le faible nombre d’individus concernés fait varier fortement les statistiques d’une année sur l’autre et les rend difficilement interprétables. Les diplômés travaillant à l’étranger se répartissent ainsi : Union européenne (46%), reste de l’Europe (14%), Asie-Océanie (14%), USA-Canada (11%), Amérique Latine (8%) et Afrique (8%). L’Europe dans son ensemble régresse au bénéfice de l’Asie conformément aux données macroéconomiques.
A propos du Forum Organisation :
Association émanant de l’INSA de Lyon, est domiciliée sur le campus de la Doua à Villeurbanne. Née en 1985, du besoin des élèves ingénieurs de s’exprimer dans des domaines autres que celui des études scientifiques, l’association a toujours poursuivi le même objectif : faciliter le recrutement des jeunes ingénieurs.
Contact presse :
Béatrice Andrieux, Soraya Pilonchery et Marion Lauria
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