A Lyon, elle est de tous les combats, En la rencontrant ce jour au conseil de quartier de Vaise :  sa journée n’est pas finie, Afifa Jakir, 30 ans habitante à Vaise depuis plusieurs années n’aime pas partir fleur au fusil dans de grands projets, elle préfère s’inscrire dans des démarches citoyennes : création d’une association d’aide aux devoirs et de soutien scolaire aux collégiens du 9em arrdt  CAP-DEVOIRS; elle milite pour plus de justice sociale, pour la défense et la promotion des gens issu de l’immigration, pour plus de solidarité vers les seniors, et un rôle plus prépondérant des femmes dans la cité.  « Oui il faut plus de femmes journalistes, plus de femmes en politique, plus de femmes dans les associations ; il faut prendre l’initiative et ne pas attendre dans l’espoir que les choses évoluent »  C’est pour cela qu’elle intervient au sein d’un des conseils de quartier du 9em arrdt de Lyon, membre du conseil d’administration du collège de Vaise, et du centre social Pierrette Augier- elle souhaite toujours agir au plus près des citoyens. Juriste de formation, DESS en droit public, elle maitrise parfaitement les rouages du codes des marchés publics, a travaillé pour plusieurs collectivités territoriales. Toujours en mouvement,. Elle se bat depuis son arrivée sur le quartier de Vaise : son credo c’est l’action. « Il faut que les jeunes se prennent en main et agissent pour faire évoluer les choses… ». Elle est convaincue : notre société et celle dans laquelle vivront nos enfants ne sera pas celle de papa-maman : c’est à nous de la créer, et de nous faire entendre de nos gouvernants, au niveau national et local : pour faire en sorte que le lien social soit renouer entre les jeunes et les moins jeunes, mais aussi entre tous français quelques ce soit son origine ou sa couleur de peau. Elle se plait à citer  Hubert Reeves « tous differents mais tous capables… » Mais sa plus grande fierté est sa double culture :franco-tunisienne où elle puise sa force. Cette passionée de littérature française (Voltaire, Diderot, Montesquieu…) nous rappelle. « Vivre en France cela ne veut pas dire se couper du reste du monde », C’est en voyageant, en confrontant nos expériences avec d’autres jeunes, d’autres pays que nous forgeons nos personnalités et nos identités. Afifa milite pour une plus grande ouverture d’esprit des gens, par le partage des cultures, et la connaissance de l’autre, car la pire des choses dit elle c’est le repli communautaire ; « Il faut que les gens se parlent voila le secret quand les gens se parlent, ils découvrent, questionnent, se passionnent, …et là c’est gagné… »