Les éditions AERA/POIESIS vous font part de la sortie de l'ouvrage POÏESIS Cahier Critique n°1 :
Pierre Debeaux architecte
(1925 - 2001)
L'artiste et le géomètre
Pierre Debeaux a réalisé le bâtiment interministériel ainsi que l'extension des services administratifs de l'Observatoire du Pic du Midi et les habitation du personnel RTF à Bagnères de Bigorre
Disponible depuis le 3 janvier
Venez découvrir nos Editions sur le site :
www.poiesis-architecture.com
Format 24,4 x 24,4 cm
104 pages
prix public de vente : 15 euros (hors frais de port)
Nombreuses illustrations couleurs
N° ISBN : 2-9518953-1-3
N'hésitez pas à passer commande via notre site Internet, par courrier, téléphone ou e-mail
Ouvrage également disponible dans certaines librairies
Editions AERA/Poïésis
5 rue Saint Pantaléon
31000 Toulouse
Tél. : +33 (0)5 61 21 61 19 Fax : +33 (0)5 61 21 90 53
e-mail : aera-diff@wanadoo.fr
Contact : Carine Alonso
Communiqué de presse :
Ce premier Cahier Critique de la revue POIESIS s'engage à faire découvrir l'œuvre d'un des architectes français les plus puissants et originaux de la seconde moitié du XXème siècle. Ceux qui ont connu Pierre Debeaux se souviennent d'un artiste intransigeant et d’un géomètre rigoureux habité par la passion du “maître d’œuvre“, obstinément tendu vers son but, comme un enfant seul à la recherche d’un trésor. Intérieurement animé par une grande tension créatrice, il tirait de tout ce qu'il touchait des formes nouvelles et n’avait de cesse qu’elles se réalisent dans la matière et la lumière.
Pythagoricien en ce que la beauté du monde était pour lui d'essence mathématique, passionné de physique moderne et de musique contemporaine, il poursuivait une sorte de musique des sphères qu'il exprimait dans la matière austère et rude du béton armé.
A une époque où tant d’artistes, soit visent le beau et le perdent immanquablement, soit s’en détournent et se perdent eux-mêmes, Debeaux, tel un maître d’œuvre cistercien, sans jamais viser le beau pour lui-même, l’a souvent approché ; comme s’il ne voyait dans la beauté que l’apparence de l’infini, et ne visait l’inaccessible que pour mieux en capter les reflets.
L'exploit spéculatif demeurait ainsi une quête presque mystique à laquelle il sacrifiait beaucoup, une sorte de magie de l'art dont il cherchait les arcanes dans les mathématiques. On comprend que s’il pouvait avoir quelques affinités avec le héros de Cervantes, c'est que lui-même concentrait les aspirations les plus hautes en un temps où tout le monde s'en moque. C’est cette exigence tyrannique qui lui imprima jusqu'à la fin une tension psychique excessive, mais c'est en même temps cette vie, ce désir insatiable, ce vertige créateur d’un esprit empreint d'exigence et de rigueur, qui a donné naissance à ce que nous tenons pour quelques-unes des œuvres d'architecture les plus fortes que nous puissions voir dans ce pays mi-gascon, mi-occitan dont il est l'enfant. Des œuvres que je place sans hésiter au côté de celles de Le Corbusier, comme celles de son petit frère du Sud. Et si l'histoire de l'art ne se résume pas à une histoire des styles mais contribue à célébrer cette mémoire de l'esprit que sont les vraies œuvres d'art, alors cette œuvre fougueuse, ascétique, sensuelle et spirituelle doit y trouver sa place.
Contact presse :
Carine Alonso