Bayer CropScience et le CNRS ont renouvelé à Paris un accord cadre de collaboration signé en 2005. Leurs nouveaux projets de recherche communs porteront essentiellement sur les besoins en alimentation de la population mondiale dans le cadre du changement climatique.


Durant les 4 années à venir, Bayer CropScience va investir environ 4 millions d’euros dans des projets communs avec le CNRS. La majeure partie de ce budget sera allouée à des recherches prospectives, par le biais de plusieurs types de collaborations en France et avec différentes unités du CNRS, comme le laboratoire mixte CNRS/Bayer CropScience sur le campus du centre de recherche de Bayer CropScience à La Dargoire (Lyon), avec une équipe d’environ 20 chercheurs.

Une approche multidisciplinaire sera privilégiée dans les recherches réalisées  pour améliorer la tolérance au stress des plantes et augmenter les rendements des récoltes. Autant de domaines dans lesquels plusieurs groupes de chercheurs du CNRS sont parmi les leaders mondiaux. L’objectif est de développer de nouvelles solutions pour répondre au défi du changement climatique et contribuer ainsi à assurer les besoins en alimentation de la population mondiale.

« La collaboration avec des institutions internationales de renom tel que le CNRS est un élément important pour nos activités de recherche conduites à travers le monde», souligne le professeur Friedrich Berschauer, Président du directoire de Bayer CropScience AG.  L’accroissement de la population et les défis de l’industrie agricole donnent  aussi à une entreprise comme Bayer CropScience de nouveaux devoirs. « Ce dont nous avons besoin n’est rien moins qu’une 2nde révolution verte. La seule façon de répondre aux défis de demain se fera par l’innovation et au prix d’efforts énormes dans tous les domaines de la recherche. »

Bayer CropScience, leader dans l’innovation en protection des cultures et en biotechnologie des plantes, souhaite marquer sa contribution à cette révolution verte en collaboration étroite avec les chercheurs en France. Son président affirme la nécessité d’une recherche intensive dans l’agriculture «parce que l’innovation est le seul moyen, à l’avenir, de continuer à produire de l’alimentation de haute qualité et en quantité suffisante ». Il demande plus d’investissements publics dans la recherche agricole pour prouver une fois encore l’importance de ce secteur. « Nous devons remettre l’agriculture au cœur de la recherche internationale et des politiques de développement et une fois de plus investir de manière plus importante dans les technologies et l’infrastructure agricole » explique Mr Berschauer.



L’objectif du CNRS, premier centre de recherche fondamentale en Europe, est,au-delà de l’avancée des connaissances, de contribuer à apporter des réponses aux grands enjeux de société et aux défis de notre monde actuel en pleine mutation.

« Le CNRS souhaite construire des relations de confiance avec ses partenaires industriels. C’est ce que nous faisons avec Bayer CropScience depuis 2005 » souligne Arnold Migus. Pour le directeur général du CNRS, le bilan est largement positif : « ces quatre premières années de partenariat se sont déjà traduites par de nombreuses recherches à objectifs partagés, des thèses de doctorat, des brevets déposés en commun, et même la création d’une structure de recherche commune, en novembre 2006, l’unité mixte de recherche « Microbiologie, adaptation et pathogénie. » (UMR5240).

Selon Arnold Migus, « le renouvellement de cet accord cadre doit permettre d’accroître les interactions scientifiques et technologiques notamment dans le domaine de la santé des plantes et des procédés respectueux de l’environnement ».

Bayer CropScience souhaite utiliser l’expertise du CNRS pour rendre les résultats de la recherche en France accessible à un public global. Dr. Alexandre Klausener, responsable de la recherche de Bayer CropScience, met en exergue la dimension internationale des projets en cours. « Nous attendons également de cette collaboration fructueuse et exemplaire avec cet organisme public une impulsion majeure dans le secteur privé. » Il cite en exemple un travail initié récemment sur les symbioses naturelles entre le sol, les racines, les plantes et les micro organismes pour améliorer l’absorption des éléments nutritifs et de fait améliorer les rendements.

A propos de Bayer CropScience
Bayer est un groupe international dont les cœurs de métier se situent dans les secteurs de la santé, de la protection des cultures et des matériaux hautes performances. Bayer CropScience AG, filiale de Bayer AG, avec un chiffre d’affaire annuel d’environ 6,3 milliards d’euros (2008), est l’une des sociétés innovantes au monde leader dans les domaines de la protection des cultures, de la lutte antiparasitaire non-agricole, des semences et des biotechnologies végétales. L’entreprise propose une vaste gamme de produits et de services complémentaires pour l’agriculture moderne et écologiquement viable, ainsi que pour les applications non agricoles. Présente dans plus de 120 pays, Bayer CropScience emploie environ 17 800 personnes dans le monde.

A propos du CNRS 
Le Centre national de la recherche scientifique  est un organisme public de recherche  (Etablissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche). Il produit du savoir et met ce savoir au service de la société.
Avec plus de 32 000 personnes (dont 26 000 statutaires - 11 600 chercheurs et 14 400 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget 2008 de 3,277 milliards d'euros dont 588 millions d'euros de ressources propres, une implantation sur l'ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance, en s'appuyant sur plus de 1200 unités de recherche et de service.
Des chercheurs éminents ont travaillé, à un moment ou à un autre de leur carrière, dans des laboratoires du CNRS. Avec 16 lauréats du prix Nobel et 9 de la Médaille Fields, le CNRS a une longue tradition d’excellence.