Dans le cadre du partenariat qui la lie à la Croix-Rouge française en matière de formation des Français aux gestes qui sauvent, la Carac (mutuelle d’Epargne et de retraite) offre à l’association 80 défibrillateurs automatisés externes (DAE). Grâce au soutien de la Carac, la Croix-Rouge française peut poursuivre son action de leader dans le développement de la formation à l’utilisation des DAE en cas d’arrêt cardiaque d’une victime.

En équipant de 3 défibrillateurs, la délégation départementale du Rhône qui ne disposaient pas de cet appareil jusqu’alors, les secouristes pourront apporter une meilleure réponse aux citoyens et participeront par ce biais à la démarche de développement des défibrillateurs sur l’ensemble du territoire.

Pour marquer cet événement, la délégation organisera le lundi 20 novembre à 11h00 en présence de M Goujat, président de la Carac, et de M Lombard, président de la délégation départementale du Rhône, un point presse et une initiation  à l’utilisation du défibrillateur  auprès des journalistes présents à la Carac de Lyon, 56 cours de la Liberté.

* La Croix-Rouge française rappelle que la rapidité d’action et l’efficacité des gestes effectués dès les premières minutes après un arrêt cardiaque peuvent faire la différence pour sauver une vie. Partant du principe que plus de personnes seront formées, plus il y aura de citoyens potentiellement « secouristes », plus il y aura de vies sauvées. En effet, le taux de chance de survie d’une personne bénéficiant des gestes de premiers secours en attendant le Samu s’élève à 20 % alors qu’il chute entre 2 et 4% si aucune prise en charge n’est faite dans ce laps de temps. Ce chiffre peut atteindre 50% si un défibrillateur est utilisé.
Toutes les études le confirment : la formation de la population aux gestes qui sauvent est fondamentale : que le système d’urgence soit médicalisé comme en France ou para médicalisé sur le modèle américain, il est indispensable de renforcer le premier maillon de la chaîne de secours, à savoir le premier témoin.
Faire baisser le taux de mortalité des victimes qui pourraient être sauvées est l’une des principales missions de la Croix-Rouge dans le cadre de son expertise liée au secourisme.