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Communiqué de presse : santé

Plan bronchiolite Rhône

CPAM de Lyon

Communiqué le 16/12/2004

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Rappel du communiqué :
Comment faire face à une épidémie de bronchiolite ? Où faire soigner son nourrisson ? Comment assurer la qualité des soins ? 450 000 nourrissons sont potentiellement concernés en France par cette affection respiratoire, 10 000 dans le Rhône : la bronchiolite demeure un vrai problème de santé publique.

Depuis fin 2002, la Commission socio-professionnelle départementale des masseurs-kinésithérapeutes composée des caisses d'assurance maladie du Rhône* et des représentants des Masseurs-Kinésithérapeutes, organise dans le secteur libéral la prise en charge des pathologies respiratoires aiguës du nourrisson et l'information du public et des professionnels de santé sur les possibilités de prise en charge des pathologies respiratoires aiguës du nourrisson par les kinésithérapeutes d'exercice libéral. Concrètement, les masseurs-kinésithérapeutes qui pratiquent les techniques d'augmentation du flux expiratoire (A.F.E.), peuvent s'inscrire dans un dispositif assurant la continuité des soins, notamment le week-end.

Cette année, dans le Rhône, 238 masseurs-kinésithérapeutes (213 en 2003) ont adhéré au dispositif spécifique "Bronchiolite", au service de la population du Rhône. La liste de ces masseurs-kinésithérapeutes est mise à la disposition de l'ensemble de leurs confrères, des médecins généralistes, des pédiatres, des HCL. Elle peut être consultée sur le site internet de la CPAM de Lyon www.lyon.ameli.fr ; elle pourra aussi être consultée dans l'ensemble des centres de sécurité sociale du Rhône et les sites des Services médicaux de l'Assurance Maladie de Lyon et de Villefranche-sur-Saône

*La Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Lyon (CPAM), la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Villefranche-sur-Saône (CPAM), la Caisse de Mutualité Sociale Agricole du Rhône (MSA), la Caisse Maladie des travailleurs indépendants du Rhône (CMR), les Services Médicaux des trois régimes.

Que faut-il faire pour éviter de transmettre le virus ?

 se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon avant de s'occuper d'un bébé.

 éviter :
. d'emmener le nourrisson dans les lieux publics où il pourra  se trouver en contact avec des personnes enrhumées.
. d'échanger, dans la famille, les biberons, sucettes, couverts non nettoyés,
. d'embrasser les enfants sur le visage
. d'exposer le nourrisson à des environnements enfumés qui risquent d'aggraver la maladie,

 veiller à une aération correcte de la chambre tous les jours.

 désencombrer le nez du nourrisson avec du sérum physiologique en cas de rhume,

 si on a un rhume, porter un petit masque (bavette en vente en pharmacie) avant de s'occuper d'un bébé de moins de trois mois.

Que faut-il faire si l'enfant est malade ?

Cette maladie est souvent bénigne mais, chez l'enfant de moins de trois mois, elle peut être grave.

Si l'enfant présente des signes de bronchiolite (gêne respiratoire et difficulté à s'alimenter), il faut l'emmener rapidement voir votre médecin.


La Bronchiolite, qu'est-ce que c'est ?

La bronchiolite aiguë est une infection virale respiratoire épidémique saisonnière du nourrisson de zéro à deux ans. Environ 80 % des cas de bronchiolites aiguës dans une population de nourrissons, peuvent être imputés au virus respiratoire syncitial humain (VRS).
Selon les estimations du réseau national français de surveillance de la bronchiolite aiguë, 450 000 nourrissons par an ( 30 % de cette classe d'âge) sont touchés en France par cette infection, avec un maximum de fréquence entre 2 et 8 mois. L'épidémie se situe entre novembre et février avec un pic en décembre ; le nombre d'enfants atteints augmente d'une année à l'autre depuis 1992. La bronchiolite est favorisée par l'urbanisation, la proximité, la mise en collectivité précoce d'enfants. De par leur fréquence, les bronchiolites aiguës représentent un problème de santé publique.
Le diagnostic de bronchiolite aiguë est clinique : rhinopharyngite peu fébrile avec toux plutôt sèche surviennent le plus souvent trois jours après la contamination. Cette rhino-pharyngite peut rester isolée ; dans 20 % des cas,  elle précède la bronchiolite de 24 à 72 heures. On observe alors une aggravation de la toux et l'apparition de signes respiratoires : gêne respiratoire, distension thoracique, difficultés d'alimentation. La fièvre est généralement modérée voire absente, sauf en cas d'otite associée. Dans les formes sévères (1 % des nourrissons), le nourrisson présente une insuffisance respiratoire aiguë qui nécessite une ventilation assistée. La bronchiolite du nourrisson est une pathologie d'évolution bénigne dans la majorité des cas, pour laquelle une prise en charge en ville suffit le plus souvent. L'hospitalisation s'impose en présence de critères de gravité diagnostiqués par le médecin consulté.

Contact presse :
FX COmbasson 04 72 75 84 71

En savoir plus : http://www.lyon.ameli.fr


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