Réaction à l’article du Progrès « Cherche médecin désespérément » du samedi 17 mars 2007
Nous apprenons que le Maire de Mions a organisé une réunion publique sur le thème de la « désertification médicale » sur notre commune. Nous sommes surpris de voir que le Maire a pris une telle initiative, en invitant seulement, les adhérents des trois clubs de personnes âgées. En effet, si les seniors de notre commune doivent régulièrement consulter des médecins généralistes, c’est aussi le cas de tous les miolands en général. Le problème de santé publique ne peut être restreint à une seule partie de la population, sans concertation globale. Les personnes handicapées, les futures mamans, les jeunes enfants, … sont autant de personnes sensibles également et qui doivent consulter régulièrement. Le faible nombre de médecins généralistes, la quasi absence de spécialistes : gynécologues, ophtalmologues, pédiatres, … démontrent du peu d’intérêt que Mions peut susciter et l’image négative de notre commune. Même si le dossier des numerus clausus est un problème national, le fait est que la majorité municipale actuelle, n’a pas entamé une campagne d’incitation à l’installation dans notre commune.
Les réponses apportées lors de cette réunion à laquelle nous n’étions pas conviée, semblent marquées par l’absence de solutions et une grande fatalité ; le Maire n’envisageant pas de solution avant, dans le meilleur des cas, 2010.
Nous regrettons que ce dossier n’ait pas été pris en charge par la majorité municipale dès 2001 afin de pouvoir anticiper l’avenir et cette solution pénalisante pour les Miolands. Aujourd’hui, prendre un rendez-vous en urgence, parait difficile. Nous soulignons également qu’il n’y a pas de fatalités, mais seulement des engagements à apporter afin de résoudre ce genre de situation.
Contact presse :
Sébastien ARCOS